Léon Bérard
Qui était Léon Bérard ?
Léon Bérard, figure de la médecine lyonnaise, était surnommé le professeur K
Le professeur Léon Eugène Bérard, est né en 1870 dans le Jura.
Fils d’un pharmacien, il sera à son tour attiré par le domaine médical lorsqu’en en 1888 il part étudier la médecine à Lyon. Arrivé dans la capitale des Gaules, Léon Bérard intègre le prestigieux service du Pr Antoine Poncet, chirurgien et physiopathologiste lyonnais, ayant occupé le poste de chirurgien-major à l’hôtel Dieu durant sa carrière. En 1892, Léon Bérard devient interne des Hospices Civils de Lyon et en 1896 il devient professeur de chirurgie après avoir soutenu sa thèse sur le traitement des goitres. Sa montée académique ne s’arrête pas là puisqu’il sera agrégé en 1898, 10 ans après le commencement de ses études. Puis c’est en 1901 qu’il devient officiellement chirurgien des hôpitaux de Lyon.
Le Professeur Léon Bérard
Chirurgien, il s'intéresse très tôt au cancer et aux moyens de le combattre, d'abord par la chirurgie puis par la radiothérapie, découverte peu de temps avant la 1ère guerre mondiale
Les premiers grands travaux de Léon Bérard porteront sur des recherches au sujet de la tuberculose, en 1913 il pratique pour la première fois en France une thoracoplastie, ce qui consiste à soigner les tuberculoses pulmonaires en affaissant une partie de la paroi thoracique. Il est alors le pionnier de la chirurgie thoracique.
En 1914, alors que la première guerre mondiale s’apprête à éclater en Europe, le Pr Bérard devient titulaire de clinique chirurgicale à la place du Pr Jaboulay, chirurgien digestif décédé un an auparavant dans un accident ferroviaire.
Mais très rapidement, le Pr Bérard va s’intéresser au cancer et notamment à la radiumthérapie ainsi que son expérimentation au début du XXème siècle. Il sera alors à l’origine d’une première recherche collective pour lutter contre le cancer en encourageant le radium, à une époque où l’on pensait la guérison de ces pathologies impossible ou seulement chirurgicale.
Les premiers grands travaux de Léon Bérard porteront sur des recherches au sujet de la tuberculose, en 1913 il pratique pour la première fois en France une thoracoplastie, ce qui consiste à soigner les tuberculoses pulmonaires en affaissant une partie de la paroi thoracique. Il est alors le pionnier de la chirurgie thoracique.
En 1914, alors que la première guerre mondiale s’apprête à éclater en Europe, le Pr Bérard devient titulaire de clinique chirurgicale à la place du Pr Jaboulay, chirurgien digestif décédé un an auparavant dans un accident ferroviaire.
Mais très rapidement, le Pr Bérard va s’intéresser au cancer et notamment à la radiumthérapie ainsi que son expérimentation au début du XXème siècle. Il sera alors à l’origine d’une première recherche collective pour lutter contre le cancer en encourageant le radium, à une époque où l’on pensait la guérison de ces pathologies impossible ou seulement chirurgicale.
Il est chargé d’un service de cancéreux militaires à l’Hôtel-Dieu en 1917. Etant très ami avec le Pr Claudius Regaud, il accède rapidement à des aiguilles de radium pour soigner ses patients. Il souhaite dès 1920 mettre en place un vrai service de radiumthérapie à l’Hôtel-Dieu qui sera alors l’un des premiers à utiliser le radium en France. Il y parvient en avril 1922 où il peut désormais, comme il le souhaitait, soigner grâce à de la radiumthérapie intensive. C’est pour cet engagement auprès des malades du cancer et de ses recherches en matière de soins et de traitements, qu’il est désigné en tant que directeur du « Centre anti-cancéreux de Lyon » en 1923 par le ministre de l’Hygiène et de la Prévoyance. Après plusieurs années sous le dôme de l’hôtel Dieu, en 1934 le centre anti-cancéreux migre jusqu’à l’hôpital Edouard Herriot en raison du nombre insuffisant de lits. Il occupera alors le pavillon B de l’établissement. Tout en développant le centre, Léon Bérard poursuit ses nombreux travaux et notamment ceux au sujet de la tuberculose et des sanatoriums.
Auguste Lumière, frère de Louis Lumière et co-inventeur du cinématographe, est proche de Léon Bérard. Ils se sont rencontrés lors de la première guerre mondiale à l’Hôtel Dieu. Très vite ils sont devenus amis, et le Dr Lumière vouera alors une grande admiration à Léon Bérard.
Ce dernier, très impliqué dans les recherches au sujet de la tuberculose, investira également énormément en temps et d’argent dans la lutte contre le cancer menée par son confrère. En effet, Auguste Lumière, souvent très connu pour ses travaux liés au cinéma était aussi un illustre médecin, qui grâce à ses nombreux actes de générosité permettra à Léon Bérard de mener à bien ses travaux. Mais leur relation ne s’arrêtait pas au travail puisque dans la vie personnelle les deux hommes étaient également amis. Des anecdotes montrent leur grande proximité : Auguste Lumière venait ainsi chercher tous les matins le Pr Léon Bérard pour se rendre tous deux à l’Hôtel-Dieu.
Selon plusieurs récits, Auguste Lumière apparaissait comme quelqu’un de très amical alors que Léon Bérard n’était pas réputé pour sa chaleur humaine.
Auguste Lumière, frère de Louis Lumière et co-inventeur du cinématographe, est proche de Léon Bérard. Ils se sont rencontrés lors de la première guerre mondiale à l’Hôtel Dieu. Très vite ils sont devenus amis, et le Dr Lumière vouera alors une grande admiration à Léon Bérard.
Ce dernier, très impliqué dans les recherches au sujet de la tuberculose, investira également énormément en temps et d’argent dans la lutte contre le cancer menée par son confrère. En effet, Auguste Lumière, souvent très connu pour ses travaux liés au cinéma était aussi un illustre médecin, qui grâce à ses nombreux actes de générosité permettra à Léon Bérard de mener à bien ses travaux. Mais leur relation ne s’arrêtait pas au travail puisque dans la vie personnelle les deux hommes étaient également amis. Des anecdotes montrent leur grande proximité : Auguste Lumière venait ainsi chercher tous les matins le Pr Léon Bérard pour se rendre tous deux à l’Hôtel-Dieu.
Selon plusieurs récits, Auguste Lumière apparaissait comme quelqu’un de très amical alors que Léon Bérard n’était pas réputé pour sa chaleur humaine.
En 1941, après de nombreux travaux et exploits chirurgicaux, Léon Bérard prend sa retraite et laisse la direction du centre anti-cancéreux au Pr Paul Santy. Il décédera en 1956 et ne connaîtra donc pas le bâtiment finalisé du « Centre Léon Bérard » qui a été construit entre 1950 et 1958.