Dès le début de la décennie, de nombreux changements s’opèrent. Cela débute en 1980 avec l’ouverture du laboratoire de cryobiologie et le service de la moelle osseuse, puis en 1981 avec la création du service pharmacocinétique.

Et c’est le 17 mai 1982 qu’un laser endoscopique (YAG) est remis au CLB et à l’hôpital de la Croix Rousse par le Groupement des entreprises françaises pour la lutte contre le cancer (GEFLUC). Cela fait alors de la ville de Lyon la seule à en posséder. Ce laser est révolutionnaire dans les traitements, il est utilisable à travers des fibres optiques souples ce qui permet de pénétrer dans l’organisme et de traiter des lésions de la trachée, des bronches ou du tube digestif. Il permet d’éviter une intervention chirurgicale pour les tumeurs bénignes, de supprimer les lésions précancéreuses et de soulager les malades qui ne sont plus opérables. Cela évite alors des opérations parfois mutilantes, sur des sujets déjà fragiles. 

En 1985, le Centre Léon Bérard dispose d’un bloc avec 3 salles de chirurgie carcinologique et plastique, un bloc avec deux salles au sous-sol de curiethérapie et un bloc avec salle ORL et de stomatologie.

Dès le début de la décennie, de nombreux changements s’opèrent. Cela débute en 1980 avec l’ouverture du laboratoire de cryobiologie et le service de la moelle osseuse, puis en 1981 avec la création du service pharmacocinétique.

Et c’est le 17 mai 1982 qu’un laser endoscopique (YAG) est remis au CLB et à l’hôpital de la Croix Rousse par le Groupement des entreprises françaises pour la lutte contre le cancer (GEFLUC). Cela fait alors de la ville de Lyon la seule à en posséder. Ce laser est révolutionnaire dans les traitements, il est utilisable à travers des fibres optiques souples ce qui permet de pénétrer dans l’organisme et de traiter des lésions de la trachée, des bronches ou du tube digestif. Il permet d’éviter une intervention chirurgicale pour les tumeurs bénignes, de supprimer les lésions précancéreuses et de soulager les malades qui ne sont plus opérables. Cela évite alors des opérations parfois mutilantes, sur des sujets déjà fragiles. 

En 1985, le Centre Léon Bérard dispose d’un bloc avec 3 salles de chirurgie carcinologique et plastique, un bloc avec deux salles au sous-sol de curiethérapie et un bloc avec salle ORL et de stomatologie.

Une nouvelle avancée technique va permettre au Centre d’asseoir son expertise, c’est l’inauguration le 30 octobre 1985 du premier scanner qui va transformer le diagnostic du patient. Il est enfin possible de situer précisément l’emplacement de la tumeur. S’en suit alors une réelle modernisation du Centre Léon Bérard, en décembre 1986, l’établissement passe de 300 à 250 lits avec non plus quatre lits par chambre mais seulement deux à trois. Une rénovation des bureaux d’accueil et de consultation est aussi effectuée. Le centre commence à devenir plus chaleureux et accueillant, le but étant de permettre aux patients et à leurs proches de s’y sentir le mieux possible durant ces périodes éprouvantes.

En 1987, au service de radiothérapie,

un nouvel accélérateur fait sa grande arrivée c’est un accélérateur dédié aux irradiations corporelles totales (Saturne I). Il permettra notamment au Dr Lucien Dutou, d’avancer de nombreux travaux sur le traitement du myélome, des leucémies et des lymphomes.

La fin de la décennie marque aussi une révolution, mais cette fois d’un point de vue interne. Le 2 novembre 1989 Thierry Philip devient directeur du Centre Léon Bérard à la suite de Marcel Mayer récemment parti à la retraite. 

C’est d’une part le plus jeune directeur de Centre de lutte contre le cancer, à 40 ans, mais aussi le premier oncologue médical et non chirurgien à être nommé à la tête du Centre Léon

Cette élection marque également une différence avec les précédentes car le directeur est maintenant élu pour 5 ans et non plus à vie comme précédemment.  Thierry Philip va entraîner une dynamique de modernisation et permettre au Centre une réelle expansion.