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Prendre en compte les
problématiques du cancer

1990

La prise en charge de la douleur

Poussées par les premiers progrès de la décennie précédentes, les années 1990 vont permettre de mettre cette fois-ci très concrètement l’Homme au centre des préoccupations.

La volonté d’humaniser les soins est illustrée par le fait que le Centre Léon Bérard devient rapidement un des premiers « hôpitaux sans douleur » où la souffrance et le bien-être des malades est extrêmement pris en compte. En 1992, c’est la création du premier poste de psychiatre en Centre de lutte contre le cancer qui appuie cette démarche et met en avant l’importance de la santé mentale des personnes touchées par le cancer au cours de leurs traitements.

Le confort du patient devient alors une réelle priorité, et cela va amener rapidement à la création en 1993 d’un service de soins à domicile (SAD). Certains d’entre eux n’auront plus à se déplacer jusqu’au Centre Léon Bérard pour avoir accès à une partie des soins. Cela leur permet de moins se fatiguer et de rester avec leurs proches. Du matériel leur est mis à disposition et un(e) infirmier(e) libérale est mandaté(e). De nombreuses techniques sont alors explorées pour mieux accompagner les patients, en 1997 c’est l’utilisation de l’acupuncture pour soulager les douleurs.

 
Avec la récente arrivée de Thierry Philip à la direction, le Centre Léon Bérard entre dans une nouvelle ère de modernité. Il décide de faire informatiser l’établissement avec l’installation complète d’un système informatique et d’ordinateurs. C’est l’arrivée du dossier patient informatisé en 1993 ce qui est novateur sur le territoire Français. Il est aujourd’hui toujours utilisé et s’est depuis très largement développé. Il a été permis par l’investissement de plusieurs médecins mais aussi par le recrutement d’ingénieur en informatique, ce qui n’est pas habituel dans un établissement de santé. Dans la foulée, un système de vidéo à distance est mis pour que les enfants atteints d’un cancer puissent suivre leurs cours.

Thierry Philip :

« Ma seule ambition est de prendre les choses de hautes technologies pour les appliques au bénéfice des malades, pour de la recherche clinique pure. C’est ce qui manque le plus dans les hôpitaux, un pont entre la recherche fondamentale et la recherche clinique »

Lyon Figaro 02/01/1989

Au-delà de l’informatique, Thierry Philip souhaite également moderniser le bâtiment principal qui commençait à devenir vétuste et créer des extensions avec la construction de nouveaux locaux. Chaque année, une partie du bâtiment principal est alors rénové. Le bloc opératoire est le premier. Les chambres qui comprenaient encore 4 lits sont remplacées par des chambres de 1 ou 2 lits. Et en 1993, c’est la construction de l’emblématique pyramide et du Hall 1.

Au niveau des traitements, c’est le début de l’expérimentation de la cryogénie, qui consiste à utiliser des températures très basse pour détruire des cellules anormales.

En ce qui concerne les nombreuses avancées en radiothérapie, le Centre Léon Bérard devient le premier centre en France à ne plus utiliser de cobalt, qui sera remplacé par les accélérateurs linéaires. Le CLB soigne alors entre 1 500 à 1 700 malades par an par radiothérapie.

En 1992, alors que 950 salariés travaillent au Centre Léon Bérard il est alors décidé de l’installation des mesures d’hygiènes avec le port des masques et des gants pour le personnel infirmier.

Dans la seconde partie des années 90, se poursuit la réalisation nouveau bloc opératoire, d’anesthésie-réanimation, et du service anatomo-pathologie ainsi que de stérilisation.

Au niveau des traitements, c’est le début de l’expérimentation de la cryogénie, qui consiste à utiliser des températures très basse pour détruire des cellules anormales.

En ce qui concerne les nombreuses avancées en radiothérapie, le Centre Léon Bérard devient le premier centre en France à ne plus utiliser de cobalt, qui sera remplacé par les accélérateurs linéaires. Le CLB soigne alors entre 1 500 à 1 700 malades par an par radiothérapie.

En 1992, alors que 950 salariés travaillent au Centre Léon Bérard il est alors décidé de l’installation des mesures d’hygiènes avec le port des masques et des gants pour le personnel infirmier.

Dans la seconde partie des années 90, se poursuit la réalisation nouveau bloc opératoire, d’anesthésie-réanimation, et du service anatomo-pathologie ainsi que de stérilisation.

Thierry Philip va même jusqu’à engager un hôtelier pour qu’il puisse organiser le centre sur le modèle d’un hôtel afin d’accueillir au mieux les patients.

L’objectif de rendre le Centre plus agréable, accueillant et performant tel que nous le connaissons aujourd’hui est proche d’être atteint. C’est également durant les années 1990 que se développe une réelle volonté de faire du Centre un lieu de recherches et d’enseignements. En 1993 a lieu l’installation sur site d’un laboratoire par la firme américaine Systemix pour cultiver les cellules souches destinées aux mini-greffes. C’est une ouverture à l’internationale pour le Centre Léon Bérard. Peu à peu, pierre par pierre, l’établissement continue de croître. Cela se caractérise notamment par la construction du campus de recherche « Cheney », du nom des donateurs Bruno et Augusta Cheney qui débute en juin 1994. Thierry Philip a l’ambition de faire du Centre Léon Bérard un centre universitaire d’innovations et de recherches.