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Des traitements
de plus en plus performants

1970

L'accélération du développement de nouveaux traitements.

Dans les années 70, le Centre Léon Bérard poursuit son évolution grâce à de nombreuses innovations dans les traitements et la prise en charge des patients.

Cela est marqué par notamment en 1971 l’inauguration du Centre international de recherche sur le cancer, à proximité du Centre Léon Bérard. Mais alors que celui-ci se trouve dans une dynamique de progrès soutenue, un événement dramatique vient entacher le mois de juillet 1972. Le directeur général, Monsieur Marcel Dargent décède tragiquement, ainsi que sa secrétaire, dans un accident de la route alors qu’il se rendait à des consultations. C’est alors le directeur adjoint, Emile Pommatau qui prend sa suite en tant que directeur intérimaire en attendant que l’établissement puisse se relever de cette terrible nouvelle et nommer un nouveau dirigeant.

Deux ans plus tard, dans l’année 1974 c’est le chef du service de chirurgie qui sera plébiscité pour ce rôle, le professeur Marcel Mayer. C’est un homme de caractère, intransigeant et extrêmement appliqué dans ses chirurgies qui s’apprête à piloter le Centre Léon Bérard pendant près de 15 ans.

« C’était un excellent chirurgien, autant il pouvait être brusque en personne, autant il pouvait être d’une douceur et précision incomparable pendant ses chirurgies, toutE sa douceur y résidait. Il était très apprécié de ses patients. »
déclare Annie Pignol, infirmière cheffe du bloc opératoire de 1954 à 1984.

L’ère Mayer voit se dérouler de nombreux bonds en avant. Que ce soit en médecine, chirurgie ou radiothérapie oncologique. Ce sera notamment en 1976 et au Centre Léon Bérard que la première autogreffe française de moëlle osseuse pour les tumeurs solides sera réalisée. Dans les années 75, le Pr Marcel Mayer introduit lui-même la portalisation de la surrénale gauche. Cette technique, associée à une exérèse de la surrénale droite, consiste en une dérivation de la circulation sanguine de la veine porte à travers le foie. Elle permet de conserver la sécrétion de cortisone biologique. Avant cela, les femmes ayant subi une surrénalectomie bilatérale étaient contraintes de prendre un traitement de cortisone à vie. Cette nouvelle innovation chirurgicale appuie une nouvelle fois l’expertise nationale du Centre Léon Bérard. En parallèle, se réalisent les premières métastasectomies pulmonaires par le Pr Mayer et Rémi Blondet. Elles permettent d’éliminer les métastases pulmonaires qui résistent à la chimiothérapie et d’augmenter l’espérance de vie des patients.

Du côté de la médecine, c’est avec le Pr Pommatau que débute l’hormonothérapie au Centre Léon Bérard. Il propose aux patients les premiers essais cliniques utilisant les nouvelles drogues hormonales, faisant usage de façon novatrice des premiers récepteurs hormonaux dans le cadre du diagnostic. Ce sont les débuts de deux traitements, le tamoxifène et l’Orimétène®, qui remplace la chirurgie majeure et mutilante (surrénalectomie). Ces médicaments se prennent par voie orale et représentent alors une évolution majeure pour le confort des patients, ils sont encore aujourd’hui utilisés dans les traitements.

En ce qui concerne la radiothérapie, les années 70 vont venir faire grandement évoluer ses fonctionnements. L’arrivé du premier physicien médical dans le centre se fait en 1974, ainsi que l’extension du service de radiothérapie au sous-sol pour l’installation de deux cobalts (Philips XK 51015) ; 3 inclinaisons de faisceaux et une table iso centrique améliorant les jonctions de champs. Tous ces outils vont permettre d’optimiser la prise en charge des patients.

Du côté de la médecine, c’est avec le Pr Pommatau que débute l’hormonothérapie au Centre Léon Bérard. Il propose aux patients les premiers essais cliniques utilisant les nouvelles drogues hormonales, faisant usage de façon novatrice des premiers récepteurs hormonaux dans le cadre du diagnostic. Ce sont les débuts de deux traitements, le tamoxifène et l’Orimétène®, qui remplace la chirurgie majeure et mutilante (surrénalectomie). Ces médicaments se prennent par voie orale et représentent alors une évolution majeure pour le confort des patients, ils sont encore aujourd’hui utilisés dans les traitements.

En ce qui concerne la radiothérapie, les années 70 vont venir faire grandement évoluer ses fonctionnements. L’arrivé du premier physicien médical dans le centre se fait en 1974, ainsi que l’extension du service de radiothérapie au sous-sol pour l’installation de deux cobalts (Philips XK 51015) ; 3 inclinaisons de faisceaux et une table iso centrique améliorant les jonctions de champs. Tous ces outils vont permettre d’optimiser la prise en charge des patients.

Dans leur globalité, les traitements deviennent plus précis, plus rapides et plus efficaces.

La curiethérapie par fils d'iridium remplace les aiguilles de radium pour les traitements autres que gynécologiques et c’est le Dr Jean-François Montbarbon qui sera le premier applicateur dans les cancers pelviens et pour les tumeurs de l’anus en curiethérapie. En décembre 1975 c’est l’arrivée du premier ordinateur ainsi que du premier TPS (TPS 1 Philips) pour calculs 2D des distributions de doses de photons et curiethérapie. L’informatique permet de grandement faciliter des calculs qui prenaient des heures à être réaliser. C’est un gain de temps, de précision et d’efficacité majeur.

En 1977 l’installation du premier accélérateur linéaire (Saturne 20 CGR MeV) a lieu. Il délivre des faisceaux d'électrons de plus grandes dimensions avec des rendements en profondeur plus abrupts donnant une meilleure protection des tissus profonds ; les faisceaux de photons sont également plus grands et le débit de dose 10 fois plus important. Il vient remplacer le bêtatron que possédait auparavant le centre.